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Une définition pratique peu connue mais très utile du bonheur:

Le bonheur, c’est comme un gateau qui serait partagé de cette façon:

• 50% lié à la génétique.
• 10% lié aux circonstances de la vie (pays où nous vivons, avec qui nous vivons ..)
  et
• 40% qui sont ce que l’on en fait: notre capital bonheur.

40% de notre bonheur est donc entre nos mains, c’est plutôt une bonne nouvelle, non?

Comment construire un bonheur durable ?

Alors que les femmes ont de plus en plus d’options (reproduction, études, travail), depuis quelques dizaines d’années le niveau de bonheur des femmes diminue.

Alors que l’identité des femmes reposait sur deux dimensions essentielles (bonne épouse et bonne mère) être une femme est devenu paradoxalement encore plus compliqué. On en connait les critères: être belle, mince, aimable, sexy et compétente.

Difficile dans ces conditions de trouver en soi une image adaptée de ce qui est attendu des femmes, il faut pour cela une agilité psychologique remarquable.

Le paradoxe du déclin du bonheur féminin

D’après le Happyness Index, sorte de baromètre du bonheur des femmes, la vie de famille est la principale source de bonheur, et de loin (principales sources du bonheur dans les 45 pays sondés : la vie de famille à 39 %, sociale à 25 % et amoureuse à 17 %).

En France, la vie amoureuse (21 %) a plus d’importance que la moyenne.

En Chine, le bonheur provient surtout de la vie de famille (56 %) et très peu de la vie amoureuse (7 %).

À l’inverse, la vie sociale passe avant tout pour les femmes néerlandaises (41 %, contre 26 % pour la vie de famille et 22 % pour la vie amoureuse).

Les pays où les femmes sont les plus heureuses

La culpabilité, l’impression de ne pas être à la hauteur, sont encore trop souvent des obstacles puissants au bonheur pour les femmes, créant un cercle vicieux particulièrement dangereux pour le bien-être et la réalisation de soi.

Face à des standards de perfection – beauté, maternité, couple, sexe – véhiculés par des images retouchées, c’est comme si on se disait « Si je n’y arrive pas (sous-entendu à être parfaite), c’est probablement par ce que je n’en fait pas assez », ou encore « parce que je ne suis pas assez douée », ou même « parce que je ne le mérite pas ».

Et pourquoi pas parce que c’est tout simplement impossible?

Parfois, les femmes ont du mal à arbitrer entre le bien-être des autres et le leur. Comme si le besoin de connexion prenait le pas sur le besoin d’autonomie.

Il faut pourtant parfois avoir le courage de se faire passer avant les autres.

Comme en avion, il faut penser à mettre son masque à oxygène avant d’aider les autres à mettre le leur.

L'altruisme des femmes

Jusque récemment la place attribuée aux femmes et leurs rôles dans la société ont été définis non par rapport à elles-mêmes mais à travers leurs relations aux hommes et aux désirs des hommes.

A nous de choisir si nous souhaitons continuer à entretenir ce vieux script dépassé de la rivalité entre femmes ou si nous préférons, plutôt que de nous centrer sur ce qui pourrait nous opposer, mettre en avant ce qui nous lie et nous unie.

Pour créer une nouvelle vision des relations entre femmes.

Reine des abeilles